mercredi 17 juin 2015



Qui n’a pas entendu parler de « balayettes », de « jeux du foulard » ou de « je te touche, je te frappe » ? Les élèves ont le droit de vivre tranquillement au collège. Madame Demaison est venue sensibiliser les élèves de 6ème pour dire « Halte aux jeux dangereux ».


Madame Demaison, l’infirmière du collège, est venue dans notre classe pour nous expliquer ce que c’était que les « jeux dangereux » et nous montrer que le corps est fragile.
Elle nous a expliqué les différentes parties du corps en nous faisant reconstituer un bonhomme au tableau. Il fallait placer le visage, le cerveau, le cou, l’estomac, les bras et ainsi de suite. Elle nous a ensuite expliqué en quoi les organes étaient fragiles. Puis elle nous a expliqué les conséquences de gestes violents sur le corps. On ne se rend pas compte que certains impacts peuvent être irréversibles. Un enfant peut se retrouver en fauteuil roulant ou bien même mourir.


 Par exemple, si un coup est donné très fort, un élève peut suffoquer : sa respiration est coupée, et s’il n’a pas les bons gestes qui sont prodigués très vite, il peut mourir. 
Celui qui fait la bêtise de blesser un camarade peut être puni selon les conséquences : il peut avoir des heures de colles, passer en conseil de discipline, être exclu un, deux, ou trois jours, ou bien définitivement et il doit alors aller dans un autre collège.
En plus d’être blessé, un élève peut avoir sur lui des affaires cassées : des lunettes de vue brisées, un collier arraché, des boucles d’oreilles …
Après avoir rempli un questionnaire, on a réfléchi  à ce qu’il était dangereux ou pas dangereux de faire dans une cour de récréation.  On s’est demandé ce que voulait dire « jouer », et quelles émotions était liées à ce mot : la joie, la gaité, le bonheur, le rire, le plaisir. Si tu vois que celui avec qui tu joues ne rit pas, n’a aucun plaisir à ce que tu fais, c’est sans doute que ce n’est pas un jeu. On bascule alors dans une situation d’agression. Il faut réfléchir à ce qu’on fait, parce qu’on ne voudrait pas que ça nous arrive. Et il ne faut pas faire à d’autres ce qu’on ne voudrait pas vivre nous-mêmes. Madame Demaison nous a dit que certains pensaient à se suicider lorsqu’ils vivaient de façon répétée des situations d’agression. On parle alors de harcèlement.
Un élève a dit qu’il ne fallait pas exagérer, et que ce n’est pas parce qu’on donne un coup dans les genoux d’un autre qu’il va vouloir se suicider. On a alors parlé des conséquences morales sur celui qui est agressé : plus d’envie de venir au collège, peur, renfermement, déplaisir, tristesse, sentiment d’humiliation … En fait, aucun geste qui est contre un autre n’est banal ou insignifiant.
Alors, il faut réfléchir à ce qu’on fait dans la cour, à notre comportement avec les autres.

Article produit par Ilhan, Louka, Espérance, Arnaud (6èmes)


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